La semaine passée, j’ai tweeté une impression d’écran d’un outil maison pour croiser maillage interne et scoring des pages SEO. Suite aux échanges que j’ai pu avoir sur tweeter, j’ai décidé de rentrer un peu plus dans le détail…

Pourquoi scorer ses pages ?

Le SEO, c’est l’art de gagner un maximum de trafic en provenance des moteurs de recherche en un minimum de temps/argent.

Un site n’est jamais parfait et il y a toujours une multitude d’optimisations SEO possibles.

Un bon SEO doit savoir appliquer la stratégie la plus efficace et c’est loin d’être toujours évident.

Le scoring des pages va permettre d’identifier celles qui ont le plus de potentiel SEO et donc de prioriser nos actions sur ces dernières.

Comment construire son scoring SEO ?

Il n’existe pas de scoring parfait, car il n’existe pas de data SEO parfaite.

Votre scoring va dépendre du type de site sur lequel vous travaillez. Sur un site e-commerce, nous allons prendre en compte des critères liés au potentiel de trafic mais aussi liés à la marge car votre objectif final est de gagner de l’argent au travers des ventes que vous allez réaliser via votre site.

Tandis que sur un site media, on pourrait privilégier le nombre de pages vues ou le niveau de monétisation de la landing page, car ici c’est la publicité qui vous fait gagner de l’argent.

Il y a tout de même un point commun à tous ces scorings : ils incluent le potentiel de trafic.

Pour réaliser ce scoring « trafic », nous allons donc nous baser sur les volumes de recherche des mots clés visés mais aussi sur le trafic passé de nos pages.

Vous pourrez ensuite le pondérer selon d’autres critères business.

Étape 1: récupérer les volumes de recherche de vos mots clés.

Ces volumes de recherche peuvent provenir d’outils comme semrush ou bien de votre search console.

J’aime bien utiliser les deux sources car elles sont très complémentaires. Les outils de ranking sont plutôt bons sur la top/middle tail.

La search console  va nous aider sur la longue tail. Je l’utilise également pour challenger les données Google qu’utilisent les outils de ranking. On ne sait jamais vraiment quand sont actualisés les volumes de recherche…

Par exemple, si le volume d’impressions de la search console est supérieur à celui de l’outil de ranking. C’est le score de la search console que je vais conserver.

Étape 2 : Associer chaque mot clé à une landing page

Ensuite pour chaque mot clé, je lui attribue une landing page.

Si la page est bien positionnée sur Google, je ne change pas la landing. Pour les autres j’ai créé un algorithme pour ça.

Etape 3 : agréger les volumes de recherche à la page

Le score de ma page va correspondre à la somme des volumes de recherches des mots clés qui ont cette page pour landing.

Étape 4 : Comparer avec le trafic passé

Grâce à Google analytics, je compare le score que je viens de calculer avec le trafic SEO réel de la page sur les 12 derniers mois, ce qui me permet de rehausser mon score si besoin.

Bien évidemment cette méthode n’est pas parfaite mais elle me permet de prioriser les actions SEO sans trop me tromper.

Le gros avantage c’est que c’est complètement automatisable… Quand on travaille sur plusieurs gros sites, c’est très appréciable voire indispensable.

Quand s’en servir ?

Je me sert beaucoup de ce scoring pour identifierl es pages sur lesquelles travailler en priorité.

Ca peut être des actions sur l’optimisation du contenu, le maillage interne ou le netlinking

C’est également un input très important dans mes algorithmes d’automatisation du maillage interne ou de gestion du duplicate content / redirection…


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